Au Maroc, l’hydrographie est née en 1260 le long de l’embouchure du Bou Regreg. Cette année là, Monsieur l’Ingénieur Mohamed Ben Ali effectue le levé des fonds marins, estime l’intensité des courants et étudie le flux des marées.
Son but: donner à la ville de Salé le statut de place maritime fortifiée, dotée d’un port artificiel situé à l’intérieur de la cité. C’est, à ma connaissance, la première fois au monde que l’on engage des travaux de cette envergure sur un front, à la fois océanique et urbain.
À la suite de cette réalisation majeure dans l’histoire portuaire de notre pays, les Sultans du Maroc instituent, dans chaque port, un service hydrographique sous la responsabilité d’un personnage lettré appelé « Fquih».
De 1960 à 2013, par ignorance des choses de la mer et en l’absence totale de culture portuaire, ceux qui président aux destinées du système portuaire ne savent pas tirer avantage de cet héritage formidable : l’hydrographie tombe dans l’oubli.
Cependant, en janvier 2008, la Marine Royale décide de renouer avec une tradition millénaire: elle active un plan de six ans pour mettre enfin à niveau l’hydrographie nationale et redonner avec détermination à notre pays l’autonomie scientifique dans une discipline devenue incontournable sur la scène internationale.
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Au Maroc, l’hydrographie est née en 1260 le long de l’embouchure du Bou Regreg. Cette année là, Monsieur l’Ingénieur Mohamed Ben Ali effectue le levé des fonds marins, estime l’intensité des courants et étudie le flux des marées.