Une conférence à Rabat sous le thème : Barrières non tarifaires au commerce des produits de la pêche, entraves ou règles de bonne gouvernance?

Pêche
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Le Bureau de l’Association Nationale des administrateurs de l’Administration Maritime a le plaisir de vous informer que l’Association organise une conférence-débat sur le thème: «Barrières non tarifaires au commerce des produits de la pêche, entraves ou règles de bonne gouvernance? ».

Cette rencontre aura lieu le mercredi 5 mai 2010 à 16:00 Heures à la salle de conférence de l’Institut Agronomique et Vétérinaire Hassan II (Campus Al Irfane-Rabat) et sera animée par Monsieur Mohamed NAJI, enseignant chercheur au sein du même établissement et spécialiste de la question. D’autres personnalités connues pour leur expertise et leur expérience professionnelle en la matière prendront part aux débats et apporteront leurs témoignages sur le sujet. La modération de la rencontre sera assurée par Monsieur Mounir ZOUITEN, Professeur de l'Enseignement Supérieur, à l'Université Mohamed V-Souissi- Rabat,

 

 

Compte tenu de l’importance de cette thématique d’actualité et de l’intérêt que représente cette question capitale pour les cadres des Administrations et Organismes en relation avec la commercialisation des produits de la pêche, l’Association serait heureuse de vous compter parmi les participants à cette conférence-débat où votre point de vue sera vivement apprécié.

Conférence-débat

LES BARRIERES NON TARIFAIRES AU COMMERCE DES  PRODUITS

DE LA PECHE: ENTRAVES OU REGLES DE BONNE GOUVERNANCE?

Le mercredi 5 mai 2010 à 16:00 Heures à l’Institut Agronomique

et Vétérinaire Hassan II. Rabat

Argumentaire de la Conférence-Débat

Le commerce international de poissons et de produits de la pêche s’est considérablement développé au cours des deux dernières décennies. Près de 40% de la production des pêcheries mondiales, aussi bien l’aquaculture que la capture, est écoulée sur le marché international.

Les importations des pays développés représentent 80 % des échanges totaux. Les exportations de produits de la pêche sont vitales pour les pays à faible revenu et à déficit vivrier. Les exportations des PVD représentent 50% du volume total exporté. Dans son ensemble, l’Union Européenne représente le plus grand marché mondial de la pêche et constitue à ce titre, le marché le plus lucratif pour les exportations marocaines.

Le Maroc compte sur l’exportation de ses produits halieutiques pour créer de la richesse et améliorer sa balance commerciale.  Mais les droits de douane sur les importations des produits transformés et certains obstacles non tarifaires pratiqués sur les marchés destinataires, entravent cette activité.

Bien que la politique de l’OMC sur la libéralisation du commerce vise la suppression des barrières tarifaires et non tarifaires, certains obstacles non tarifaires d’ordre technique et sanitaire des produits alimentaires, gênent sérieusement l’expansion des exportations de poisson. Si les tarifs ont baissé sous l’effet de cette libéralisation, les obstacles techniques au commerce demeurent importants. A titre d’exemple, les règles d’origine ont longtemps été une source de tension dans les échanges entre le Maroc et l’U.E.

Les exportations marocaines se heurtent également à des normes de plus en plus strictes:

· les normes sanitaires: sécurité des denrées alimentaires, identification des produits, etc. ..

· la législation  sur les niveaux de résidus et de métaux lourds ;

· les écolabels privés ;

· la réglementation de l’UE sur la lutte contre la pêche INN;

· la traçabilité des produits.

Bien que ces mesures soient importantes pour protéger les consommateurs européens, elles représentent néanmoins, pour les exportateurs tiers, des barrières non tarifaires qui imposent des contraintes considérables en termes d’accès au marché.

Il s’agit, certes, d’un processus irréversible, qui a conduit à la mise en place d’un dispositif complexe de réglementations avec lequel les pays exportateurs devraient se mettre en conformité. C’est un défi considérable pour le secteur halieutique marocain. Les implications sont lourdes pour l’Etat et les opérateurs privés en termes de coûts et de compétitivité : investissement dans de nouvelles technologies et des infrastructures, formation, gestion, etc. Les filières exportatrices sont ainsi sérieusement mises à l’épreuve.

Face à ce contexte international défavorable, le Maroc est appelé à trouver des solutions techniques optimisées, à renforcer la compétitivité de son tissu productif et à adhérer à un lobbying régional pour une meilleure prise en charge des spécificités régionales.

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