Il semblerait bien que toutes les options ont été épuisées pour sauver le Groupe COMARIT-COMANAV FERRY de sa débâcle. Sauf miracle auquel personne n’y croit plus d’ailleurs, les autorités compétentes devront être saisies dans les prochains jours pour entamer le processus soit de redressement ou de liquidation judicaire. La cessation de paiement de l’entreprise ayant été constatée il y a plus de quatre mois de cela, notamment par le non versement des salaires des marins et employés du Groupe.
Le processus risque d’être très compliqué au niveau juridique, puisqu’il y a superposition des cadres législatives entre le droit français, espagnol et marocain. Si la liquidation de l’entreprise devrait se faire au Maroc, la vente des actifs à savoir les navires devra se faire en France ou en Espagne. Ce processus risque également de s’éterniser à cause de la multiplicité des créanciers et des privilèges.
Alors que les puissantes entreprises créancières du groupe pourront compter sur des cabinets d’avocats maitrisant totalement les subtilités de la loi, les marins et employés pourraient bien encore une fois faire les frais dans cette affaire, à cause de leur incapacité à mobiliser les ressources nécessaires pour défendre ce dont ils ont participé des années à construire.
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