La facture sera salée pour la ville de Tanger si jamais la faillite du Groupe COMARIT-COMANAV FERRY venait à être confirmée. En plus de la perte des 1800 emplois directs, au moins 1000 autres emplois indirects liés à l’activité du Groupe sont également menacés. Des petits emplois, chez les sous-traitants, les artisans et les commerçants de la ville.
Le conseil de la région Tanger-Tétouan et le conseil de la ville de Tanger font également parties des victimes collatérales, puisque bénéficiant d’une partie des taxes et impôts (IR, IS, TVA…) que reversaient le groupe COMARIT-COMANAV FERRY à l’état marocain. Malgré des investissements publics et industriels importants ces dernières années dans la région, ceux-ci ont été concentrés dans des zones franches totalement exonérés d’impôts, donc sans aucune plus value pour la trésorerie des collectivités territoriales de la région.
Au-delà du coût de la perte financière, économique et humaine sur le court terme de cette affaire, il semblerait que la perte d’un des symboles de la réussite de la région durant les dernières années et qu’incarnait en partie le Groupe COMARIT-COMANAV FERRY soit le plus fatal pour les décideurs locaux.