Le Conseil des Ministres tenu sous la présidence de Sa Majesté le Roi Mohammed VI le 9 septembre 2011, a approuvé la convention de Nairobi de 2007 relative aux épaves maritimes.
La Convention de Nairobi est le résultat de sept années de travaux préparatoires au sein du Comité juridique de l'OMI.
La Convention est le premier instrument international qui prévoie une responsabilité absolue, une assurance obligatoire et une action directe en ce qui a trait aux épaves situées au-delà des eaux territoriales des états côtiers.
Elle fait partie d'un cadre de conventions qui traite de responsabilité et d'indemnisation relatives aux incidents maritimes (y compris la Convention CLC, le Fonds international d'indemnisation pour les dommages dus à la pollution par les hydrocarbures et la Convention sur les hydrocarbures de soute dont il a été question précédemment).
La Convention de Nairobi propose des dispositions en matière d'assurance obligatoire correspondant aux dispositions en matière d'assurance obligatoire d'autres conventions maritimes internationales sur la responsabilité et l'indemnisation (p. ex. la Convention sur la responsabilité civile, la Convention sur les hydrocarbures de soute et la Convention sur les substances nocives et potentiellement dangereuses).
L'article 18 de la Convention de Nairobi précise que la Convention entrera en vigueur douze mois après que dix États l'aient ratifiée ou y aient adhéré. Jusqu'à maintenant, le Nigéria est le seul État qui a accepté d'être lié par la Convention de Nairobi.